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Les démesures du système monétaire actuel

  • La richesse se crée lorsque la monnaie circule.

    • Dans l’économie réelle, seuls 2% de la monnaie circulent entre les citoyens, les commerçants, les associations, les entreprises, les collectivités territoriales… • Sous forme de spéculation, les 98% restants s’échangent sur les marchés financiers, sans création de richesses.

  • La monnaie ne sert plus à quantifier ce qui a de la valeur pour nous.

    • Mesurer la richesse d’un pays par son PIB ne prend pas en compte la création et la disparition des richesses sociales et écologiques.

  • La monnaie nationale est efficiente mais peu résiliente

    • La résilience d’une économie est sa capacité à surmonter rapidement des chocs et perturbations économiques. (Changement climatique, crise du pétrole…) • L’usage exclusif de la monnaie nationale et l’interconnexion des marchés financiers, présentent le risque de détruire la valeur de milliers d'entreprises dans le monde par la défaillance d’un seul élément de l’économie.

    • Tandis qu’elle tue les petits producteurs qui pourtant enrichissent leur sol et produisent une nourriture saine, l'unification des règles des marchés financiers enrichit les industriels américains alors qu’ils détruisent la terre et l'eau sur plusieurs milliers d’hectares.

    • C’est ainsi que l'accroissement des volumes de transactions fragilise tout le système financier qui s’emballe à la moindre défaillance d’un des acteurs. La réaction en chaine déclenche un effondrement financier.

 

  • La monnaie n'est plus gouvernée par ceux qui l'utilisent.

    • Les règles du jeu de la monnaie nationale ne sont pas celles de la démocratie.

    • Appliquées de façon arbitraire, elles sont subies par les consommateurs.

    • Ex : la règle de la stabilité des prix tire la société vers le bas (baisse des prix, des salaires, de l’éthique et de la qualité. La minimisation des contraintes fiscales sociales et écologiques donne l'avantage aux produits discount, face à des produits respectueux de l’humain et de la nature dont les prix sont forcément plus élevés. • Au-delà du seul prix, la comparaison entre deux produits devrait prendre en compte toutes les externalités causées par leur production.

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